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Isotta72 Fan Fiction Gallery ( English-French)

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isotta72
view post Posted on 11/10/2010, 08:05 by: isotta72     +1   -1




Thanks to Kimi and Chibi, who have translated in french some of my fics, and asked me to put them on the Invincible Goldorak.. I'm honoured.. :face5.gif:
Since we have a section for translated fictions, I put them here too..


Dieu


This fiction is part of the Forum Project "Fleed Chronicles"
He you can find all the material already created for the project:

Fan art of Fleed Chronicles:
https://gonagai.forumfree.it/?f=8964169


Fan Fictions of Fleed Chronicles:
https://gonagai.forumfree.it/?f=8964170




Il ne l’avait pas arrêté à temps. Le livre était dans ses mains. Un cadeau d’un ami à lui, professeur à l’université de Tokyo, il avait été imprimé pour commémorer les victimes des deux bombes atomiques. Il était rempli de photos.
« Avez-vous un dieu sur Terre ? », demanda le garçon en regardant les pages.
« Nous en avons plusieurs, Actarus, des peuples différents ont différentes religions… »
« Même votre dieu a détourné la tête »
« L’Homme est libre d’agir conformément à sa conscience, dans chaque religion…. », dit Procyon.
Actarus observa un moment une photo d’enfant dont le visage était défiguré.
« Etes-vous capables d’aimer un dieu qui autorise ces choses ? »
« J’ai une relation particulière avec la religion, Actarus…c’est difficile à expliquer… »
« Notre dieu aurait dû nous protéger, comme Goldorak, ils se ressemblent. Aucun des deux ne l’a fait… » dit-il en refermant le livre.
« Je n’ai aucune place en moi, pour aucun d’entre eux, et cela me fait mal… », dit-il en le regardant de son regard couleur de nuit auquel Procyon n’était pas habitué encore.
« Il y a un temps pour tout, tu verras… » dit-il, prenant le livre de ses mains tremblantes.
Et Procyon espéra que l’enfant aurait plus de chance que lui.

Phénicia

« Est-ce que ça te fait encore mal ? », demanda Phénicia en désignant le bandage sur sa poitrine.
« Non, plus maintenant… »
« Je suis si désolée ! »
«Tu es vraiment capable de prendre soin de toi-même ! Ne t’inquiète pas, c’est juste une égratignure ! », dit-il en souriant .
C’était le soir, ils étaient assis dans le double rocking chair dans le patio et semblaient avoir beaucoup de choses à se dire.
C’était Phénicia, la sœur qu’il pensait avoir abandonnée dans le palais en flammes. Dix ans auparavant. Il était devenu un homme et elle était une belle jeune fille. Il lui jeta un regard pour retrouver dans sa mémoire troublée les traces de ce petit visage animé. Il commença à jouer avec sa main, il se souvint petit à petit avec tendresse et sentit une chaleur l’envahir, le sentiment inexplicable que son cœur s’élargissait pour accueillir une sensation forte et inconditionnelle.
Il la serra dans ses bras, pressant sa tête contre son visage, ainsi il pouvait le toucher, le respirer, être sûr que ce n’était pas un beau rêve.
« Pardonne-moi », chuchota Actarus
Elle le repoussa et le regarda avec un regard interrogatif.
«Et qu’est-ce que je devrais te pardonner ? »
« Je t’ai perdue de vue quand le bâtiment a été attaqué, j’ai paniqué, j’étais effrayé…maman s’est précipitée dans ta chambre, j’ai regardé par la fenêtre pour voir ce qu’il se passait…et le bâtiment s’est effondré ! Tu ne pouvais rien voir…je t’ai laissée… »
« Je ne m’en souviens pas, tu me parles de choses qui me sont totalement étrangères…mes premiers souvenirs se situent sur Terre, avec mon grand-père… »
« Il doit t’avoir trouvé et t’avoir emmenée. Noran était l’un des gardes d’élite de la famille royale, et il était probablement venu voir si nous avions besoin d’aide…je suis si désolé qu’il soit mort… »
Phénicia changea d’expression, ses yeux se remplirent de larmes, Actarus l’attira vers lui, caressant ses cheveux.
« Maintenant, je suis là avec toi… »
« Parle-moi d’Euphor, parle-moi de maman, de papa… »
Actarus soupira. Ses pensées étaient souvent tournées vers sa planète natale et sa famille, mais parler de ce qui était arrivé était encore très difficile. C’était difficile avec Procyon, avec Alcor et finalement Vénusia…partager la peine profonde que tous ces souvenirs soulevaient toujours était si difficile !
Finalement, il commença…mais cette fois, c’était différent…Phénicia le regardait avec attention, ne manquant pas une seconde de son histoire…tout à coup, elle ferma ses yeux, mit un doigt sur ses lèvres, comme pour lui dire de se taire et le prit dans ses bras. Actarus ressentit une sensation de calme infini, comme si la souffrance, l’angoisse causées par ces souvenirs était partagée avec quelqu’un qui comprenait finalement et pouvait vraiment le réconforter…c’était comme si son âme jusque là estropiée, mutilée, amputée à cause des événements était enfin en train d’être de nouveau complète.
Phénicia redécouvrait son passé et il se trouvait dans un bel et absolu échange, retrouvant une part de lui-même qu’il avait crue perdue dans le passé.
« C’est un miracle… », chuchota-t-il à son oreille.
« Oui, je le pense… », dit-elle, se détachant de lui et plongeant dans son regard à nouveau.

« Bonne nuit »

[spoiler]« Bonne nuit », répondit-elle en repoussant une mèche de cheveux de son front en un mouvement familier.
La porte se ferma et il sentit un nœud au creux de son estomac. C’était comme si quelque chose glissait de ses mains, il avait besoin de la regarder, de la respirer, d’entendre sa voix à chaque seconde et ce n’était pas encore assez pour le temps perdu. Il en était encore surpris. Aphélie était là, avec lui.
La surprise initiale, l’émotion de l’étreinte, la douleur et ensuite la colère en entendant son histoire : il avait expérimenté tant de frustration et de désir de protéger ses blessures encore ouvertes, il voulait l’abriter à l’intérieur de lui, pour l’apaiser et lui donner sa chaleur. Aphélie avait connu l’exil et l’emprisonnement, tout comme d’autres Euphoriens. Il était encore incapable d’appréhender cette idée, peut-être parce que la joie de ce cadeau inattendu emplissait chaque once de son âme. Tout cela devenait autre chose au fur et à mesure que le jour en devenait un autre. Il tremblait.
Il avait noté l’effet qu’elle avait sur autrui: elle avait toujours été belle, mais les années lui avait donné une féminité ronde et généreuse. Aux regards qu’elle avait reçus à la ferme, il pouvait mieux comprendre la blague d’Alcor :
« Efface cette sombre expression de ta figure, tu es insupportable ! »
Même Vénusia l’avait regardée, envoûtée, bien qu’elle se soit murée dans un silence impénétrable depuis son arrivée et qu’il pût en comprendre les raisons : il devrait lui faire face un jour ou l’autre.
Le visage d’Aphélie était devenu plus adulte, avec seulement un voile filtrant l’éclat de ses yeux, le même que lui-même avait depuis des années.
Il avait réussi à construire son équilibre, un équilibre fait d’identité, d’émotions, d’objets qui lui appartenaient, une compréhension grandissante du monde sur lequel il avait été jeté, compréhension et connaissance basées sur l’expérience. Il ressentait cette nouvelle planète comme étant son foyer, étant désireux de la défendre au prix de sa vie.
Aphélie avait ramené Euphor avec elle, comme la violence d’un orage d’été, et la nostalgie d’un temps passé dans la sérénité de l’adolescence, d’une famille et d’un tendre amour grandissant jour après jour, des responsabilités croissantes, certainement, mais qui n’impliquaient pas la mort en cas d’échec.
Elle avait été sa première petite amie, ils avaient découvert l’amour ensemble et leurs rencontres étaient devenues de plus en plus intenses au fur et à mesure que la confiance en leurs corps grandissait. Un flot de sentiments et de sensations l’avait submergé à son arrivée. Et quelques détails ressortaient dans son esprit avec un goût de mélancolie, disparue à jamais : l’odeur salée de l’océan, la chaleur du sable sur leurs peaux nues, le son des vagues qui les berçait pendant des heures après avoir fait l’amour alors qu’ils bavardaient nonchalamment sous la lumière des lunes d’Euphor, la façon dont elle le touchait avec son visage comme un chat ronronnant quand il l’étreignait.
Il se découvrit en train de s’en souvenir sans souffrance pour la première fois depuis qu’il était arrive sur Terre. Mais une partie de son esprit était occupée par son histoire, une voix murmurait à l’intérieur de lui qu’il devrait faire quelque chose pour que les événements ne prennent pas le même chemin. Il avait entendu pendant des années cette voix, bien qu’elle lui parlât moins au fur et à mesure que le temps passait, devenant presque un murmure, l’histoire d’Aphélie l’avait forcé à y penser…mais pas maintenant, son attention était focalisée sur la jeune fille et le besoin qu’elle avait de son aide.
Il y avait une barrière entre eux, ses doigts avaient glissé de sa prise plus d’une fois pendant cette journée, évitant ses regards et dans un silence aussi lourd que du plomb, qui avait jusque-là inhibé chaque geste d’affection. Il se sentait étrange, une mystérieuse interférence les empêchait de reprendre leur relation, la véritable et profonde qu’il avait toujours eue avec elle. Elle était distante, absente, ennuyée parfois. Et c’était très désorientant.
Il se glissa le long du mur, près de la porte, et se laissa tomber le long de la porte, la tête dans les mains. Il avait besoin d’Aphélie, elle était le baume de son âme, il lui semblait qu’il allait suffoquer s’il ne pouvait pas faire remonter le temps. Un amour était presque une relation symbiotique, comme c’est typique des adolescents, devenant quelque chose de beau et d’éternel s’ils avaient seulement un peu de temps. Les événements les avaient séparés, et il avait autant souffert que s’il avait perdu un membre quand elle était partie. Même s’il pouvait se souvenir des raisons exactes de ces choix douloureux, il était sûr qu’à présent, avec quelques années de plus, il aurait agi différemment, il n’aurait pas subi des événements qu’il comprenait à peine, ni l’issue finale. Il fit taire ces pensées. A présent il était là, sur Terre, et il avait d’autres problèmes à résoudre. Soudain, il réalisa à quel point il était stupide : pendant ses premières nuits ici il avait désiré une étreinte familière et gentille. Il ne la laisserait pas seule, il n’espérait pas lui faire l’amour mais au moins il voulait dormir près d’elle et la protéger contre les cauchemars avec lesquels il avait appris à vivre, douloureusement seul.
Il frappa doucement, elle ouvrit. Elle s’était déjà déshabillée et était vêtue d’une chemise de nuit que Vénusia lui avait prêtée. Elle avait plus de formes et le vêtement était étroit, les boutons laissés ouverts permettaient à son regard d’errer sur les courbes douces de ses seins.
« Tu as oublié de me dire quelque chose, Actarus ? », demanda Aphélie avec une froideur qui le frappa.
« Je…je ne peux pas dormir, alors je voudrais rester un peu avec toi, si ça ne te dérange pas… », dit-il avec un peu de honte.
« Entre… », dit-elle, l’invitant avec un mouvement de la main et un ton de voix inexpressif.

Elle atteignit la fenêtre, il s’arrêta au milieu de la pièce comme s’il y avait un mur de marbre entre eux.
« J’ai entendu dire que tu avais été blessé, que tu étais condamné à mourir, contaminé par le lasernium… », dit-elle, regardant sans voir quoi que ce soit par la fenêtre.
Actarus fronça les sourcils, il avait presque oublié cet événement, la blessure avait cicatrisé et ne lui avait jamais causé aucun souci depuis.
« Mais apparemment tu es encore vivant, tu as eu toute la chance, prince d’Euphor… »
« Que veux-tu dire, Aphélie ? », demanda-t-il, la gorge sèche.
« Ça veut dire que tu fais partie de ceux qui ont eu le destin le plus honorable, après tout. Tu as accepté l’accord de mariage avec Véga, me forçant à quitter la planète, après tout a mal tourné, la guerre a éclaté mais tu as survécu. Je suis heureuse de cela, Majesté… », dit-elle sans se retourner.
Il ne la reconnaissait pas. Il ne pouvait pas croire que c’était Aphélie qui lui parlait, il voulait regarder son visage pour savoir ce qu’elle ressentait en disant ces mots et en le blessant à ce point. Il saisit son poignet et la força à se tourner vers lui.
« Aphélie, que se passe-t-il ? J’ai besoin de savoir… », supplia-t-il, saisissant son autre poignet et amenant ses deux mains à ses lèvres, plongeant son regard dans le sien.
Les doigts de la jeune fille se tendirent, et il interpréta cela comme un geste amical, comme si elle voulait le toucher. Même son visage s’adoucit, pour un moment l’illusion que rien n’avait changé apparut entre eux et ils s’étreignirent. Le corps d’Aphélie s’amollit, elle toucha son dos mais elle craqua et sa main commença à l’empoigner, plantant ses ongles dans les muscles de son dos et le faisant pleurer sous la douleur. Il la repoussa très vite, ayant l’air surpris.
« Pourquoi ? » fut la seule chose qui put sortir de sa gorge choquée.
Il se passa quelques secondes, et elle se rua sur lui comme une bête sauvage. Il prit sans peine le dessus du combat, pesant presque le double.
Il l’arrêta par les poignets, mais Aphélie tenta de se libérer, leur faisant perdre l’équilibre, et ils finirent par tomber. Leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre, l’odeur de la jeune fille se mit à occuper chaque partie de son cerveau. Il aurait dû être furieux, à la place il se trouvait être incroyablement excité. D’une nouvelle secousse, la jeune fille essaya de se libérer, ses yeux furieux semblant l’écorcher vif. Il s’approcha d’elle avec l’intention de la calmer, mais elle se retourna et le mordit à la lèvre. Il s’écarta rapidement et épongea la plaie avec la manche de sa chemise, elle saisit l’opportunité et se leva alors qu’il faisait la même chose. Ils se regardèrent comme deux lutteurs sur un ring et Actarus fit un geste de paix en lui offrant sa main.
« Aphélie, je t’en prie, c’est moi, c’est Actarus…le prince d’Euphor est mort cette nuit-là sur notre planète et il n’y a pas de « Majesté », tout a changé à l’exception de cela : je suis le garçon que tu as aimé et cela me tue de te voir dans cet état…. »
Des larmes brûlaient ses yeux.
Aphélie haleta, prit soudain sa tête entre ses mains en laissant échapper un sanglot de souffrance, et elle s’affaissa comme un sac vide.
« Aphélie, mon Dieu, que t’arrive-t-il ? »
Actarus se précipita près d’elle, posant gentiment sa tête sur ses genoux.
Elle était humide de sueur et des grimaces la rendaient quasiment méconnaissable. Il la souleva gentiment et la déposa sur le lit, la tenant contre lui et enfouissant son visage dans ses cheveux. Leurs corps étaient secoués par des sanglots, et ils pleuraient, pleuraient d’une manière qui signifiait le partage d’un chagrin commun, aussi grand que l’univers entier.
La proximité et la chaleur de l’étreinte les calma doucement, ils s’apaisèrent par de petits gestes d’affection qui eurent l’effet d’un repas chaud après un long jeûne.
« Quel que soit ce que tu as subi, Aphélie, à présent je prendrai soin de toi… », chuchota-t-il à son oreille.
« Je me suis accrochée à tous les souvenirs que j’avais de nous, à chaque moment. J’ai survécu grâce à cela, Actarus… », répondit-elle sans lever sa tête de sa poitrine.
Le fait qu’elle se mit à le caresser comme un chat le prit par surprise, tout juste comme il se le rappelait. Il souleva son menton et la regarda avec tout l’amour dont il était capable, s’approchant d’elle, essayant de deviner ses réactions et regardant dans ses yeux, cherchant la jeune fille dont il se souvenait.
Il la reconnut pendant un instant, et cela réchauffa son cœur.
Juste un petit, mais très clair signal de bienvenue : les paupières à demi fermées, les lèvres entrouvertes, si proches de lui. Et la magie d’un petit contact timide : une légère touche de leurs nez, son souffle humide et finalement il la goûta, se frayant délicatement un chemin avec le bout de sa langue, pour se sentir accueilli dans un baiser profond qui les consuma tous deux de désir.
Elle caressa sa poitrine, devenue celle d’un homme, large et dure, il continua à apprécier le goût de sa peau, embrassa son cou fin et descendant doucement vers la poitrine. D’un geste élégant, elle ouvrit les derniers boutons de sa chemise de nuit et laissa le vêtement glisser sur ses épaules, offrant une vision complète à Actarus. Sa beauté adulte l’invitait à la toucher et il le fit avec ses mains ouvertes, puis se pencha pour l’embrasser, s’attardant sur ses seins et obtenant en réponse un grognement de plaisir. Il la regarda un moment, il adorait espionner quand son expression changeait ainsi. Aphélie était allongée sur le lit, les bras derrière la tête, et il s’arrêta pour admirer son corps qu’elle offrait totalement, sans aide aucune et si doux.
Il se sentait vivant, faisant quelque chose pour lui finalement, après ces années.
Il se pencha pour l’embrasser, s’attardant avec sa langue sur chaque courbe et errant doucement sur son ventre. Elle appuya sur sa tête, la pressant doucement sur son corps, et le rythme de sa respiration l’excita incroyablement. Chaque signal donné par le corps d’Aphélie l’invitait à aller de l’avant, mais il lui jeta un regard. Elle gardait ses yeux fermés et se mordait les lèvres d’une façon qui lui rappela quelque chose, et cela l’embrasa comme une flamme. Il fit doucement descendre l’élastique de son slip, et il sentit son parfum. Elle ouvrit les cuisses, continuant de le caresser, il s’arrêta un moment pour avoir son attention à nouveau.
« Accroche-toi… », dit-il, souriant doucement et il retourna immédiatement, heureux de lui donner un plaisir intense en serrant ses fesses dans ses mains.
Il était si excité qu’il se consumait. Il s’agenouilla sur le lit et se débarrassa de ses vêtements, alors que la jeune fille l’observait attentivement. Elle s’agenouilla devant lui et commença à le caresser doucement. Le corps d’Actarus avait changé, bien que presque toutes les choses qu’elle aimait soient restées identique : la façon étrange qu’il avait de pencher la tête sur le côté quand il la regardait dans les yeux, d’une couleur telle qu’elle aurait pu s’y perdre, ses cheveux en boucles épaisses reposant sur ses épaules. Il était un homme, et un homme très séduisant.
Elle mit sa main sur lui pour sentir son excitation, et, l’ôtant, elle réalisa ce qu’il voulait. Actarus la souleva pour l’allonger doucement sur le lit et il se coucha sur elle. Leurs intimités se touchèrent et elle ouvrit à nouveau les cuisses, relevant son bassin, les yeux fermés dans une invitation. Actarus savoura ce moment, puis se perdit lui-même alors qu’il entrait doucement en elle, puis ils s’embrassèrent, restant sur l’instant pour savourer leur union comme un cadeau que chacun faisait à l’autre. Actarus commença à bouger doucement, sentant le plaisir de la jeune fille qui étendit ses bras derrière sa tête, l’invitant à embrasser son cou et sa poitrine.
Elle commença également à mener le rythme de la danse, appuyant sur son dos pour être sûre qu’il adhère complètement à son corps. Actarus voulait que ce temps se prolonge autant que faire se pouvait, ainsi que le sentiment d’être si près du plaisir extrême : une demi rotation, il se pencha en arrière contre le bois de lit et l’assit sur lui. Aphélie se déchaîna, sentant ses formes masculines à l’intérieur d’elle-même : elle avait maintenant le contrôle total. Elle sentit les mains fortes d’Actarus tenir fermement ses fesses et elle put faire ce qu’elle aimait le plus : embrasser son cou et se perdre dans son odeur, étreindre sa poitrine durcie par le mouvement et l’excitation.
Actarus était totalement pris dans les sensations que son corps lui donnait et remarqua à peine qu’il commençait à souffrir. Aphélie avait à nouveau planté ses ongles dans sa poitrine, mais la brûlure se mélangea avec le plaisir, l’un devenant une exaltation pour l’autre.
Il ouvrit ses yeux pour profiter de cette vision : Aphélie, arquant son dos, arriva à l’acmé du plaisir, ensuite il pressa encore ses fesses et la suivit dans un gémissement étouffé. Il resta allongé sur le lit, ouvrit ses yeux et la sensation douloureuse devint définie. Il regarda aussi étonné qu’Aphélie les blessures sur sa poitrine.
Aphélie éclata en sanglots.
« Actarus, pardonne-moi, je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être que j’ai besoin de temps, peut-être… »
« Les mots sont inutiles, il n’y a aucun besoin de dire quoi que ce soit puisque je sais déjà tout… », dit Actarus en embrassant son front.
« Je suis passé par le même enfer mais je jure que ce sera plus facile pour toi puisque je serai là, près de toi… »
Un sourire qui les réchauffa tous deux, et la fatigue d’un jour difficile prit le dessus. Ils s’allongèrent, les yeux dans les yeux. Actarus écarta une boucle de cheveux de son front alors que leurs jambes s’entremêlaient.
Ce garçon avait toujours signifié tout pour elle. Elle était partie d’Euphor avec le sentiment de quelque chose d’irrésolu et quand elle avait entendu parler de Végalia elle avait dû se battre avec elle-même et prier que cela ne devienne pas du ressentiment. Elle avait essayé de blâmer quelqu’un, les souverains d’Euphor, la politique, le lasernium et Goldorak, ceci pour garder intact ce qu’elle ressentait pour Actarus. Alors qu’il caressait doucement son côté et qu’elle le voyait fermer les yeux, vaincu par la fatigue, elle regarda son visage, sentant la chaleur de ses bras qui entouraient son corps.
La chaleur.
La chaleur de ces mains ouvertes touchant sa poitrine, si différentes des doigts glacés qui l’avaient explorée sans son consentement, des regards pleins de chaleur cherchant le contact, si différents des expressions obscènes de ceux qui l’avaient utilisée pour leur propre plaisir, la chaleur des mots susurrés à l’oreille, si différents des insultes données par les personnes qui avaient abusé d’elle.
« Non Actarus, tu ne sais pas, tu ne sais rien… », murmura-t-elle sans être entendue.
Accepter tout cela sans se rebeller et sans devenir folle avait été la clé de sa survie. Mais combien cela lui avait-il coûté ? S’abandonner elle-même et devenir différente, se sentir, pour une seconde, soulagée quand son frère avait pris sa place. Une douleur dans sa tête, et elle esquiva de nouveau. Ne pas se reconnaître elle-même comme étant assujettie à un sentiment de haine lui semblait étrange, mais quelqu’un avait mis cela violemment en elle avec la laideur et l’injustice. Les sentiments de haine qui pouvaient se trouver en beaucoup d’Euphoriens, tout comme leurs yeux, accusaient Actarus de fautes si graves que ce n’était même pas concevable. La douleur devenait insupportable qu’Aphélie se leva en essayant de ne faire aucun bruit, s’asseyant sur le lit, la tête dans les mains.
Du calme, de la patience…elle devait avoir un peu de patience et elle pourrait remplir sa mission pour venger son frère. Mais elle devait atteindre Goldorak : frapper le traître n’était pas assez, elle devait même détruire Dieu. Une nouvelle morsure à ses tempes devint une incontrôlable douleur, et elle se tourna vers Actarus qui dormait sans avoir la moindre idée de son tourment. Elle aurait pu le tuer à ce moment, il était sans défense, son thorax et son ventre disponibles…mais elle ne le fit pas.

Il s’éveilla juste avant l’aube. Les yeux couleur lilas d’Aphélie le regardaient depuis un moment. Il l’embrassa, caressant son visage, et s’habilla rapidement, puis il se glissa hors de la chambre. Il voulait que personne ne sache qu’ils avaient passé la nuit ensemble, il ne voulait pas blesser Vénusia.


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Edited by isotta72 - 11/10/2010, 10:35
 
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