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Isotta72 Fan Fiction Gallery ( English-French)

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isotta72
view post Posted on 3/8/2010, 21:25     +1   -1




Ringrazio infinitamente Venusia71 e Runkirya!!!!



La nuit avant le départ.
Goldorak-Grendizer

C'était en pleine été, l'air était tiède et parfumée par l'herbe à peine fauchée et ce parfum entra dans la chambre avec le striduler des cigales... ces choses l'aient toujours transmis beaucoup de sérénité, ainsi que les notes de la guitare qu'elles l'aient accompagnés vers le sommeil pendant les plusieurs soirées sans-souci... mais non cette fois: l'angoisse était accablante e ce qu'elle avait en se-même détonnait inexorablement avec les sensations que les bruits et les odeurs veuillent le transmettre.

Le jour après ils seront parti. Hors d'ici, pour toujours.
Sa vie sera changée pour toujours.
Les hommes ne sont pas fait à rêver l'éternité.
Pour toujours, c'était une idée trop lourde à tolérer.
Le ciel bleu, plein d'étoiles, où ils aient volé ensemble plusieurs fois, l'aurait englouti, pour ne le rendre plus.

Il l'avait lui dit quelque jour après, parfaitement, comme seulement il aurai pu faire. Il l'avait tenu dans ses mains, par une de ses rares manifestations d' amour
Ses yeux bleu, trop beaux à blesser, l'aient soustrait sa âme, afin de comprendre ses réactions. Et elle se senti déchirée dans sa âme, elle senti un tel chagrin qu'il le provoqua la nausée, mais elle avait tenu le contrôle, pendant qu'elle se senti annuler.

Pendant ces ans, elle était devenue grande, elle n'était plus la petite fille pleurnicheuse et têtue d'un temps. Elle avait appris, surtout par lui, à contrôler ses émotions, à acheter confiance en ses possibilités, à réagir plus rapidement...elle passait de tirer le lait de les chèvres à piloter un combat-moyen très puissant. Oui! Elle!

Et, dans le même moment, elle avait appris à se résigner à l'idée qu'il ne sera jamais été le sien.
Il ne sera jamais été de quelqu'un dans ce monde... on était devenue toujours plus évident jour aprés jour.

Ses moyens gentils, sa générosité sans limites, sa disponibilité à aider et à écouter étant la barrière, la plus solide, qu'il pouvait ériger par rapport au monde avec lequel il ne pouvait pas, ni voulait, se fondre. Le voile de mélancolie, qu'il ne voulait pas lasser ses yeux, était la projection de cette distance.

Sa amitié avec Koji était profonde mais sans confidence, le parfait équilibre entre le respect et la complicité que campait son rapport avec Dr. Procton, les moyens gentils et délicats pour elle, sans jamais l'effleurer, non plus par les mots... il n'a été jamais appartenu à quelqu'un de ses amis.
Et ça elle le savait bien.

Pour toujours.

L'homme avait laissé naître de sa part tous les sentiments qu'une femme pouvait éprouver, le désir, l'attraction, mais elle était aussi soeur, amie, fille, et enfin l'amour, oui, quel amour qu'elle ne savait pas définir, peut-être maternel....un enchevêtrement de sensations que l'avait accompagnée dans le cours de toutes ces ans.

Combien de fois, elle l'avait désiré, quand elle l'épierait en cachette, pendant lui se rafraîchirait à la fontaine devant le fenil, torse nu, depuis avoir travaillé sous le soleil....


Combien de fois, elle avait prouvé une tendresse infinie, quand elle l'avait vu renfermé derrière l'écurie, avec les yeux brillants, son regard perdu dans les couleurs du coucher de soleil. Comme les coucher de soleil d'Euphore.
Et combien de fois, elle avait prouvé joie, quand ils chevauchent libres par la prairie. Et combien de orgueil, elle avait prouvée, quand, enfin, elle avait pu lui aider en bataille.

Elle n'avait pas vécu avant de sa arrivée ainsi qu'elle aura terminé de vivre à compter de le jour de son départ.

Pour toujours...

Elle quittait son lit. Cette fois elle sera allée chez lui. Elle ne l'avait jamais fait, afin de ne pas enfreindre ces moments de solitude qu'ils étaient lui si chères.
Elle arrivait chez lui au sommet de la colline. Il était pieds nus et il plongeait ses pieds dans l'herbe, ses mains se mouvant lentement sur les cordes de sa guitare.

«Venusia... qu'est-ce que tu fais ici? C'est tard. » Il le dit, en s'essuient les yeux avec le paume de sa main.

Elle s'assoit à côte de lui. Elle le regardait, L'air levait l'herbe et ses cheveux. La lune éclairait ses traits, forts et minces au même tempe... il était très beau.

Actarus posait sa guitare, ses doigts effleuraient par inadvertance la main de Venusia et instinctivement la serrait, en se tournant de sa côté.
Qu'est-ce qu'il était en train de lui passer? C'était comme s'il voyait la fille pour la première fois. Il se senti inexorablement attiré par elle, il avait la nécessité du contact physique, du chaleur d'un autre corps prés de lui, de donner et recevoir caresse. Cette sensation était en train d'exploser dans lui ainsi que lui rappelait des moments qu'ils étaient désormais très loin.

Il avait toujours tenu un détachement cordial. Au début il s'agitait d'une attitude instinctive et seulement jour par jour il avait compris le pourquoi.
Son sentiment à l'égard de la fille était augmenté lentement.
Les premières mois, depuis sa arrivé à la ferme, il se sentait encore trop lié aux rappels douloureux concernant ce qu'il avait passé. Depuis, quand le douleur s' attendrait et quand il avait commencé à comprendre qu'il pouvait vivre de nouveau, Vega arrivait et il faudrait se battre contre lui, mettre sa vie en jeu de nouveau.
S'il avait aimé, il aurait risqué de provoquer nouveau douleur. Son détachement émotif était la conséquence d'un constant exercice de discipline et de maîtrise de soi.

Mais, en cet instant, la discipline et la maîtrise de soi étaient seulement un tas de verres au fond de sa âme.
Il voulait la toucher, il avait nécessité de Venusia.
Il l'effleurait une joue avec le bout du nez. Il notait ses lèvres s'entrouvrir, il senti son souffle tiède et humide. .
Il la baisait, en l'approchant par une tendre étreinte.
Une chaleur très agréable inondait Venusia... s'agitait il de...excitement? Elle n'avait jamais prouvé une telle sensation. Ils se étendraient entre le gazon, sans arrêter de se baiser, et elle faisait ce qu'elle avait toujours désiré: elle lui caressait le dos, en lui passant sa main sous le tricot... et elle sourit en saisissant qu'il avait la chair de poule.

Sa peau était si doux, ses muscles bien défini se contractaient au passage de ses doigts, se dos se cambrait car le plaisir de telles caresses.

Ses cheveux, souples et parfumés, l'inondaient le visage, les lèvres tièdes le réglaient sensations indescriptibles. Il le prise la mains et la portait à son cœur, il avait le désire de le transmettre comme il battait comme un fou d'émotion.
Elle percevait le poids de son corps lui dessus et sa excitation le s'appuyer sur le ventre.
Ils continuaient se caresser, ils n'avaient pas la volonté de se fermer, les mains d'Actarus l'exploraient avec beaucoup de délicatesse, il le baisait le cou, le sein, chaque pas en avant a été fait avec une délicatesse et une crainte, qu'ils rendaient ces exploration toujours plus enivrants. Et elle l'encourageait où-t il n'aurait osé.

Il s'agitait de félicité, désir, passion qu'elle entraînait tous les deux.

Et pendant que leurs corps enfin se fondaient en déventant un seul corps, leurs émotions vibraient comme les cordes de la guitare.
Pour toujours...









God
Goldorak/Grendizer

This fiction is part of the Forum Project "Fleed Chronicles"
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He hadn’t stoped him in time. That book was in his hands.
A present from a friend of his, a Toky Universiyt professor, it was printed to commemorate the victims of the two atomic bombs.
It was full of photos.

"Have you a god on earth?" the boy asked without looking up from those pages

"We have many, Duke, different people have different religions"

"Even your God has turned his head away"

"Man is free to act according to conscience, in every religion," said Umon.

Duke paused on a close- up photo of a child, whose face was disfigured.

"Are you able to love a god who allows these things?"

"I have a peculiar relationship with religion, Duke ..it is difficult to explain "

"Our God should have protected us, like Grendizer, they look the same.
Neither of them did. " he closed the book

"I have no place in me, for either of them, and this hurts," he said staring through eyes, the color of night, which Umon hadn’t got used to yet.

"There’ll be time for everything, you’ll see" he said, taking the book from his shaking hands.
The time for Umon had not yet returned, he hoped that the boy had more luck.

Edited by isotta72 - 11/10/2010, 10:34
 
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isotta72
view post Posted on 4/8/2010, 23:22     +1   -1




I have no words.. Venusia71 is fast like a shot..already translated..Thanks a lot!

Femme

Il est si près, comme jamais avant de quel moment.
Le silence et l'obscurité persuadent les sens à se concentrer seulement sur eux-mêmes, chaque perception de lui est amplifiée: le son de sa souffle en ses oreilles, le parfum de sa peaux, la chaleur du corps. Un main, encore timide, à l'effleurer son dos.
Elle ferme ses yeux et lui cherche avec ses lèvres, en se haussent sur la pointe des pieds, il l'accueille dans un embrassement, qu'il est, à tous les effet, l'accepter, enfin, et il le rende le baiser, qu'il devient au fur et à mesure plus profond, en annulent années de distances et de silences.

Elle aussi le serre maintenant, elle le fixe dans les yeux, comme elle n'avait pu faire jamais.
Des yeux jamais compris, qu'ils ont vu l'immensité du cosmos, qu'ils ont vu une telle douleur et un tourment incompréhensible, des yeux qu'ils ont vu choses qu'elle, peut-être, pouvait seulement comprendre.
Des yeux jamais creusés, une splendide porte fermée, derrière la quelle il a caché le monde de ses sentiments. Maintenant ces yeux ne la traversent plus en cherchent d'autre, mais la regardent directement. Par un sourire à peine ébauché, toute la complicité désirée de toujours et la chaleur du copartage.
Il l'effleure le front et la cherche de nouveau; un coup léger par la pointe du nez et les lèvres vont s'effleurer une autre fois. Ils jouent, elle s'éloigne, un coup d'œil de la durée d'un second. Il veux son sourire une autre fois et il est union tout de suite, car il s'agit d'une nécessité des deux, le contact est pour tout le corps.
Leurs cœurs, jamais si près, battent à l'unisson. Elle lui serre les épaules, elle lui caresse le dos, elle plonge le visage dans ses cheveux, sur sa poitrine, qu'elle semble de marbre et qu'elle parfume d'homme.
Tout à coup, il la soulève en la portant dans ses bras.
Elle est si légère que cette sensation de fragilité l'étonne, c'est de beaucoup de temps qu'il ne serre pas une femme. C'est beaucoup de temps qu'il ne fait pas quelque chose pour lui-même.
Et il n'y a rien d'autre dans lui. Pas des souvenirs, pas des sensations du passé: l'espace est tout pour sa visage, avec les traits frais et les yeux aimables, qu'il découvre seulement ici d'avoir toujours eu dans son cœur.
Ils s'étendent sur le gazon, un sûr abri de leur familiarité.
« ferme moi quand tu veux » murmure Daisuke
« Je n'y pense pour rien! » rende Venusia avec un sourire. Elle lui prends par le tricot et, en s'étendent, elle l'attire se-dessus
Combien de fois elle l'avait imaginé, étendue sur le lit dans la pénombre de sa pièce.
Combien de fois elle avait essayer de lire des yeux, des mains effleurées, des rares mots d'amour.
Et maintenant, elle s'en remet complètement à ses caresses et à ses explorations, en suivant le rythme des mouvements de son corps, complètement enveloppée de sa peau.
Elle n'a jamais si désiré, elle n'a jamais si senti, elle n'a jamais se senti si femme.



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isotta72
view post Posted on 5/8/2010, 14:11     +1   -1




Thanks to Runkirya for precious help..

MARIA

"Is it still sore?” Maria asked pointing at the bandage on his chest ..
"No, not now .."
"I'm so sorry .."
"Surely you can take care of yourself! Don’t worry, it's just a scratch .. " he said smiling.
It was evening, they were sitting on the double rocking chair on the patio and felt like having a load of things to say each other.
That was Maria, the sister he thought he had abandoned in the burning Palace. Ten years before.
He became a man, and she was a beautiful girl .. he glanced to find in his blurred memories the traces of that lively little face. He started playing with her hand, he remembered little and tender , and felt a warmth within him: an inexplicable feeling that his heart was making space to accommodate a strong , unconditional feeling.
He hugged her, pressing her head against his face,so he could touch, breathe, be sure that it was not just a beautiful dream ..
"Forgive me .." Actarus whispered .. She pulled him away and looked at him with a questioning look ..
"And what should I forgive you for?"
"I lost sight of you.. when the building was attacked, I panicked, I was scared .. mom rushed into your room, I looked out of the window to see what was happening, and the building collapsed, you couldn’t see anything .. I left you.. "

"I don’t remember, you talk about things that are totally alien to me .. my earliest memories are on Earth and with my grandfather "

"He must have found you and took you away .. Noran was one of the elite guards of the royal family, and probably had come to see if we needed help . I'm so sorry he's dead .. "
Maria changed expression .. her eyes swelled with tears, Actarus pulled her towards him, stroking her hair.

"Now I'm here with you .."

"Tell me about Fleed, tel lme about mom and dad .."

Actarus sighed .. his thoughts often turned to his homeplanet and his family, but to talk about what happened was still very difficult.
It was difficult with Procton, with Koji and finally Venusia .. sharing the deep pain that these memories had always arousen was so complicated ..

Finally he began , but this time it was different .. Maria was looking eagerly at him, not missing a second of his story .. all at once she closed his eyes, put her finger to his lips, as if to ask him to shut up and hugged him ..
Actarus felt a sense of infinite calm, as if the pain, the anguish caused by those memories was shared with someone who finally understood and could really comfort him .... it was as if his soul, so far crippled, maimed, amputated by events, was to be complete ..
Maria was rediscovering her past, and he was finding himself in an absolute and beautiful exchange, finding a part of himself he thought lost forever in the past "It 's a miracle .. he whispered in her ear ..
"Yes, I think so .." she said, breaking away and looking into his eyes again.

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isotta72
view post Posted on 16/9/2010, 14:59     +1   -1




Here's another short fiction, dedicated to Chibi, to thank her for the nice stories she is giving to us!

This fiction is for adult readers only.

Thanks a lot to Runkirya for the translation!!!



"Good night"


"Good night," she replied moving away, from her forehead, a lock of hair with a familiar movement.
The door closed and he felt a pang in his stomach.
It seemed like something slipping from his hands, he needed to look at her, breathe her, hear her voice every second and this wouldn’t be enough for the time wasted.
He was still dazed. Naida was there with him.
The initial surprise, the emotion of that embrace, the pain and then anger hearing her story: he had experienced so much frustration and desire to protect her still open wounds, he wanted to put her inside him, to soothe her and give her warmth. Naida had experienced exile and imprisonment , and like her many other Fleedians. He was still unable to metabolize this idea, perhaps because the joy of that unexpected gift filled every bit of his soul. All this became something else as the day turned into another. He was trembling.
He noticed the effect she had on everybody else: she had always been beautiful, but years had given her a round and generous femininity. By the looks she cached at the farm, he could better understand Koji’s joke:
"Wipe that dim expression from your face , you’re unbearable"
Even Hikaru stared at her spellbound, although she was closed in an impenetrable silence since her arrival and he could understand the reasons: he would have faced her sooner or later.
Naida's face had matured, only a veil filtering the light of her eyes, the same he had in his for years.
He had managed to build his balance, a balance made of identity, emotions, owned objects, a growing understanding of the world he had been throne in, understanding and knowledge based on experience. He could feel this new planet as his home, eager to defend it at the cost of life.
Naida brought Fleed with her, like the violence of a summer storm, and nostalgia for a time spent in the serenity of adolescence, a family and a sweet love growing day by day, increasing responsibility, certainly, but that did not involve death on failure.
She’d been his first girlfriend, they discovered love together and their meetings became increasingly intense, as complicity and confidence in their bodies grew.
A flood of feelings and memories overwhelmed him on her arrival. And some details overlooked his mind with the taste of melancholy , gone forever: the salty smell of the ocean, the warmth of the sand on their bare skin, the sound of waves rocking them for hours, after making love, chatting languidly in the light of the moons of Fleed, the way she touched him with her face like a purring cat, when he embraced her .
He discovered himself remembering without pain for the first time since he had arrived on Earth.
But part of his mind was occupied with her story, a voice whispered inside, he might do something to give events a different course. He heard for years, that voice, though it spoke less with passing time becoming almost a whisper, Naida’s story forced him to think about it ... but not now, his attention was taken by the girl and her need for help.
There was a barrier between them, her fingers had slipped away from his grasp more than once that day, avoided glances and silence as heavy as lead, which until then had inhibited every gesture of affection. He felt something strange, a mysterious interference prevented them from resuming contact, the real and deep one he always had with her.
She was distant, absent, sometimes annoyed. And this was disorienting.
He leaned against the wall, next to the door, and slid slowly to the floor, head in hands. He needed Naida , she was the balm of his soul, he felt he’d suffocate if he couldn’t get the time back.
A love that was almost a symbiotic relationship, as it’s typical of youngsters , becoming something beautiful and eternal, if only they’d had more time.
Events separated them, and he had suffered as though he had lost a limb when she went away. Even if he could remember the exact reasons for these painful choices, he was sure that now, with a few more years on him, he would have acted differently, he wouldn’t have adapted to events he barely understood, and maybe even the end ...
He shushed those thoughts away. Now she was there, on Earth, and he had other problems to solve.
Suddenly he realized how stupid he was: during his first nights there he’d longed for a familiar and gentle embrace. He would not leave her alone, he wasn’t hoping to make love to her, but at least he wanted to sleep beside her and protect her from nightmares in which he , painfully alone, had learned to live with.
He knocked softly, she opened, she had already undressed and was wearing a nightgown Hikaru had lent her . She was better built and the garment was tight , the buttons left undone let his gaze rests on the soft curve of her breasts.
"You forgot to tell me something, Duke?" Said Naida, with a coldness that hit him like a blow.
"I. .. I can’t sleep, and would like to stay with you a little more, if you don’t mind " he said sheepishly.
"Come in" she said inviting him with a movement of the hand, the tone of voice was completely expressionless.

She reached the window, he stopped in the middle of the room as if there was a marble wall among them.
"I heard you were wounded, you were condemned to die , contaminated by Vegatron" she said, looking at nothing out of the window.
Duke frowned, he’d almost forgotten the event, the wound had healed and since gave no trouble.
"But apparently you're still alive, you had all the luck, Prince of Fleed"
"What do you mean, Naida?" He said, dry in his throat .
"I mean you're one of those who had an honorable destiny after all. You accepted the marriage agreement with Vega, forcing me to leave the planet, then something must have gone wrong, the war broke out, but you survived. I’m happy about this, Your Majesty " she said without turning.
He couldn’t recognize her.
He couldn’t believe Naida was talking, he wanted to look at her face to understand what she felt saying those words and hurting him that way. He grabbed her wrist and forced her to turn, towards him.
"Naida, what’s going on? For God's sake, I need to know .. " he begged, grasping the other wrist and bringing both hands to his lips, holding the look in her eyes .
The girl’s fingers stretched out, and he interpreted that as a friendly gesture, as if to touch him. Even her face had softened, and for a moment the illusion that nothing had changed, drew her to him and turned in a hug. Naida's body relaxed she stroked his back, but she snapped and the touching hand began to seize him, sticking nails in his back muscles and making him crying for pain . He pulled her fast away from him, looking surprised.
"Why?" Was the only thing that came out of his choked throat.
It was a matter of seconds, and she went for him like a wild beast. He easily stood up to the fight, weighing almost the double of her.
He stopped her by the wrists, but Naida trying to free herself unbalance both, and they ended falling over. Their faces were just inches away, the scent of the girl occupied every part his brain, he should have been furious, and instead he was incredibly exited. With a new tug, the girl tried to free herself, her angry eyes seemed to skin him alive. He approached her with the intent to calm her, but she returned with a bite that hurt his lip. He drew back quickly and wiped the scratch with his shirt’s sleeve, she took the opportunity to get up, as he did the same. They were looking at each other like two wrestlers in a ring, and Duke offered a peaceful gesture offering his hands to her
"Naida, please, it’s me, it’s Duke, Fleed’s Prince died that night on our planet, and there's no Majesty, everything has changed except this: I'm the boy you loved and it kills me to see you in this state. "
There were tears burning his eyes.
Naida panted, suddenly put her hands to her head letting out a cry of pain and collapsed like an empty sack.
"Naida, my God, what’s happening?" Duke rushed to her side, resting her head gently on his knees, she was wet with sweat, and facial grimaces made her unrecognizable. He gently lifted her and made her sit on the bed, locking in an embrace and burying his face in her hair. There bodies were shaken by sobs, and they were crying and crying,in a way that meant sharing a common grief, as big as the whole universe.
The closeness and warmth of that embrace calmed down the two slowly, they lulled by small gestures of affection that had the effect of a hot meal after a long fast.
"Whatever you have experienced, Naida, now I’ll take care of you" he whispered in her ear.
"I clung to all that reminded me of us in every moment. I survived only because of this, Duke, " she replied without raising her head from his chest.
It took him by surprise she was caressing him like a cat, just as he remembered. He lifted her chin and looked at her with all the love he was capable, approaching her, uncertain, trying to guess her reaction, and looking in her eyes, looking for the girl he knew.
He recognized her for a while, and this warmed his heart.
Just a few, but very clear signal of welcome: the half-closed eyelids, slightly open lips, so close to him. And the magic of small and shy contact: a slight touch of their noses, her moist breath and finally tasting her, making way gingerly with the tip of the tongue, to feel welcome in a deep kiss that burned both with desire.
She stroked his chest, became the large and hard one of a man, he continued to enjoy the taste of her skin, kissing her thin neck and slowly down to the breast.
With an elegant flick, she opened the last buttons of her nightgown and let the garment slip from her shoulders, offering complete vision to Duke.
Her beautiful mature figure was inviting him to be touched, and he did with open hands, then bend down to kiss iher, lingering on her nipples, countered by a groan of pleasure. He looked at her for a moment: adored to spy on her when the expression changed in that way. Naida laid on the bed, arms behind her head, and he paused to admire her body that she offered totally helpless and so incredibly soft.
He felt alive as doing something for himself , and finally after years.
He bent to kiss her, lingering with his tongue on each curve and moving slowly across the surface of her abdomen. She stroked his head, pressing lightly to her body, and the pace of breathing incredibly excited him. Every signal given from the body of Naida invited him to go on, but he glanced at her anyway. She kept her eyes closed and she bit her lips in a way he could remember and that lit him as a fire. He gently pulled back the elastic of the panties, and sensed her perfume. She opened her thighs, continuing to stroke him, he paused for a moment, to have her attention again:
"Hold tight" he said, smiling slyly and immediately returned he was happy to give her an intense pleasure, squeezing her buttocks with his hands.
He was so excited that he was bursting. He knelt on the bed and got rid of his clothes, as the girl observed attentive . She knelt in front of him and began to stroke him gently. Duke's body had changed, although many of the things she loved remained the same: the strange way he’d tilt his head when looking at her with eyes, of a color that you could get lost in, his hair in thick locks resting on his shoulders. He was a man, and was handsome.
She pressed him to feel his excitement, and stroking back she realized what he wanted. Duke lifted to lay her gently on the bed and lie down on her. Their intimate touching and again she opened her thighs and the pelvis tilted, eyes closed with an invitation. Duke savored that moment and lost himself, as he entered her gently, so they kissed, still on the spot, to savor the moment of the union as a gift to one another .
Duke began to move slowly, feeling the girl’s pleasure, who stretched her arms back behind her head, inviting him to kiss her neck and breast.
She also starded to lead the rhythm of the dance, pressing his back and making sure he adheres completely to his body. Duke wanted to extend that time as much as he could, and the feeling of being so close to the extreme pleasure: a half rotation, he leaned back against the headboard of the bed and took her to sit on him. Naida went wild, feeling his male forms within herself: she now had full control. She felt Duke’s strong hands held on the buttocks, and she could do what he liked most: kiss his neck and get lost in his scent, embrace his chest touching his muscles made hard for movement and excitement.
Duke was totally taken by the sensations that his body was giving him and hardly noticed that he began to feel pain. Naida had nails driven into his chest again, but the burning mingled with the pleasure and one became an exaltation of the other.
He opened his eyes to enjoy the show ,Naida arching her back, came at the height, then he pressed again her buttocks and follow her in a muffled scream.
He rested on the bed, opened his eyes and the painful sensation became defined. He looked as amazed as Naida wounds on his chest.
Naida burst into tears.
“Duke, forgive me, I do not know what’s happening, maybe I need time, maybe .. "
"No words needed, there's no need to say anything because I already know everything," said Duke kissing her forehead
"I went through the same hell but I swear it will be easier for you because I'm here, next to you"
A smile that warmed them both, and after a hard day fatigue tiredness took over.
They lay down looking into each others eyes.
Duke moved away a lock of hair from her forehead, while their legs crossed.
That boy had always meant everything to her.SHe went away from Fleed with the feeling of something unresolved and when she learned of Rubina she had to fight against herself and pray that it didn’t turn into resentment. She tried to blame anyone, the sovereigns of Fleed, the Council, the politics, Vegatron and Grendizer, so to leave intact what she felt for Duke.
As he slowly stroked her side and saw him close his eyes, overcome by fatigue. She Stared at his face, feeling the warmth from her arms that encircled the body.
Warmth.
Warmth of those open hands touching her breasts, so different from the icy fingers that had explored without consent. Warm glances seeking contact, so different from the obscene expressions of those who used her only for their own pleasure, warmth of the sound of the words whispered in the ear, so different from the insults and provocations delivered by the people who violated her.
"No, Duke, you don’t know, don’t know anything" she whispered without being heard.
accepting without rebelling and without going crazy was the key to her survival.
But how much did it cost? Giveing up on herself and become different, feeling , for a second, relief when her brother took her place.
A pain in her head, and she slipped away.
Not recognizing herself in being bent to a feeling of hatred that she felt strange, but someone had violently put inside her, along with the ugliness and injustice.
Feelings of hatred that were found in many fleedians, lost like their eyes, accusing Duke of misconduct so serious that it was not even conceivable.
The pain was becoming unbearable and Naida stood trying not to make any noise, sitting on the bed, her head in hands.
Calm, patience, she had to have a little patience and she could fulfill her mission to avenge her people. But she had to reach Grendizer: hit the traitor was not enough, she had to destry even God.
A new bite at the temples grew an uncontrollable anger, she turned to Duke, who slept unaware of her torment. She could kill him at that moment, he was helpless, his chest and belly available .. but she did not.



He awoke just before dawn, Naida’s lilac eyes stared at him since time. He kissed her caressing her face, and dressed quickly , then he slipped out of the room. He did not want anyone to know they spent the night together, he didn’t want to hurt Hikaru.


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isotta72
view post Posted on 11/10/2010, 08:05     +1   -1




Thanks to Kimi and Chibi, who have translated in french some of my fics, and asked me to put them on the Invincible Goldorak.. I'm honoured.. :face5.gif:
Since we have a section for translated fictions, I put them here too..


Dieu


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Il ne l’avait pas arrêté à temps. Le livre était dans ses mains. Un cadeau d’un ami à lui, professeur à l’université de Tokyo, il avait été imprimé pour commémorer les victimes des deux bombes atomiques. Il était rempli de photos.
« Avez-vous un dieu sur Terre ? », demanda le garçon en regardant les pages.
« Nous en avons plusieurs, Actarus, des peuples différents ont différentes religions… »
« Même votre dieu a détourné la tête »
« L’Homme est libre d’agir conformément à sa conscience, dans chaque religion…. », dit Procyon.
Actarus observa un moment une photo d’enfant dont le visage était défiguré.
« Etes-vous capables d’aimer un dieu qui autorise ces choses ? »
« J’ai une relation particulière avec la religion, Actarus…c’est difficile à expliquer… »
« Notre dieu aurait dû nous protéger, comme Goldorak, ils se ressemblent. Aucun des deux ne l’a fait… » dit-il en refermant le livre.
« Je n’ai aucune place en moi, pour aucun d’entre eux, et cela me fait mal… », dit-il en le regardant de son regard couleur de nuit auquel Procyon n’était pas habitué encore.
« Il y a un temps pour tout, tu verras… » dit-il, prenant le livre de ses mains tremblantes.
Et Procyon espéra que l’enfant aurait plus de chance que lui.

Phénicia

« Est-ce que ça te fait encore mal ? », demanda Phénicia en désignant le bandage sur sa poitrine.
« Non, plus maintenant… »
« Je suis si désolée ! »
«Tu es vraiment capable de prendre soin de toi-même ! Ne t’inquiète pas, c’est juste une égratignure ! », dit-il en souriant .
C’était le soir, ils étaient assis dans le double rocking chair dans le patio et semblaient avoir beaucoup de choses à se dire.
C’était Phénicia, la sœur qu’il pensait avoir abandonnée dans le palais en flammes. Dix ans auparavant. Il était devenu un homme et elle était une belle jeune fille. Il lui jeta un regard pour retrouver dans sa mémoire troublée les traces de ce petit visage animé. Il commença à jouer avec sa main, il se souvint petit à petit avec tendresse et sentit une chaleur l’envahir, le sentiment inexplicable que son cœur s’élargissait pour accueillir une sensation forte et inconditionnelle.
Il la serra dans ses bras, pressant sa tête contre son visage, ainsi il pouvait le toucher, le respirer, être sûr que ce n’était pas un beau rêve.
« Pardonne-moi », chuchota Actarus
Elle le repoussa et le regarda avec un regard interrogatif.
«Et qu’est-ce que je devrais te pardonner ? »
« Je t’ai perdue de vue quand le bâtiment a été attaqué, j’ai paniqué, j’étais effrayé…maman s’est précipitée dans ta chambre, j’ai regardé par la fenêtre pour voir ce qu’il se passait…et le bâtiment s’est effondré ! Tu ne pouvais rien voir…je t’ai laissée… »
« Je ne m’en souviens pas, tu me parles de choses qui me sont totalement étrangères…mes premiers souvenirs se situent sur Terre, avec mon grand-père… »
« Il doit t’avoir trouvé et t’avoir emmenée. Noran était l’un des gardes d’élite de la famille royale, et il était probablement venu voir si nous avions besoin d’aide…je suis si désolé qu’il soit mort… »
Phénicia changea d’expression, ses yeux se remplirent de larmes, Actarus l’attira vers lui, caressant ses cheveux.
« Maintenant, je suis là avec toi… »
« Parle-moi d’Euphor, parle-moi de maman, de papa… »
Actarus soupira. Ses pensées étaient souvent tournées vers sa planète natale et sa famille, mais parler de ce qui était arrivé était encore très difficile. C’était difficile avec Procyon, avec Alcor et finalement Vénusia…partager la peine profonde que tous ces souvenirs soulevaient toujours était si difficile !
Finalement, il commença…mais cette fois, c’était différent…Phénicia le regardait avec attention, ne manquant pas une seconde de son histoire…tout à coup, elle ferma ses yeux, mit un doigt sur ses lèvres, comme pour lui dire de se taire et le prit dans ses bras. Actarus ressentit une sensation de calme infini, comme si la souffrance, l’angoisse causées par ces souvenirs était partagée avec quelqu’un qui comprenait finalement et pouvait vraiment le réconforter…c’était comme si son âme jusque là estropiée, mutilée, amputée à cause des événements était enfin en train d’être de nouveau complète.
Phénicia redécouvrait son passé et il se trouvait dans un bel et absolu échange, retrouvant une part de lui-même qu’il avait crue perdue dans le passé.
« C’est un miracle… », chuchota-t-il à son oreille.
« Oui, je le pense… », dit-elle, se détachant de lui et plongeant dans son regard à nouveau.

« Bonne nuit »

[spoiler]« Bonne nuit », répondit-elle en repoussant une mèche de cheveux de son front en un mouvement familier.
La porte se ferma et il sentit un nœud au creux de son estomac. C’était comme si quelque chose glissait de ses mains, il avait besoin de la regarder, de la respirer, d’entendre sa voix à chaque seconde et ce n’était pas encore assez pour le temps perdu. Il en était encore surpris. Aphélie était là, avec lui.
La surprise initiale, l’émotion de l’étreinte, la douleur et ensuite la colère en entendant son histoire : il avait expérimenté tant de frustration et de désir de protéger ses blessures encore ouvertes, il voulait l’abriter à l’intérieur de lui, pour l’apaiser et lui donner sa chaleur. Aphélie avait connu l’exil et l’emprisonnement, tout comme d’autres Euphoriens. Il était encore incapable d’appréhender cette idée, peut-être parce que la joie de ce cadeau inattendu emplissait chaque once de son âme. Tout cela devenait autre chose au fur et à mesure que le jour en devenait un autre. Il tremblait.
Il avait noté l’effet qu’elle avait sur autrui: elle avait toujours été belle, mais les années lui avait donné une féminité ronde et généreuse. Aux regards qu’elle avait reçus à la ferme, il pouvait mieux comprendre la blague d’Alcor :
« Efface cette sombre expression de ta figure, tu es insupportable ! »
Même Vénusia l’avait regardée, envoûtée, bien qu’elle se soit murée dans un silence impénétrable depuis son arrivée et qu’il pût en comprendre les raisons : il devrait lui faire face un jour ou l’autre.
Le visage d’Aphélie était devenu plus adulte, avec seulement un voile filtrant l’éclat de ses yeux, le même que lui-même avait depuis des années.
Il avait réussi à construire son équilibre, un équilibre fait d’identité, d’émotions, d’objets qui lui appartenaient, une compréhension grandissante du monde sur lequel il avait été jeté, compréhension et connaissance basées sur l’expérience. Il ressentait cette nouvelle planète comme étant son foyer, étant désireux de la défendre au prix de sa vie.
Aphélie avait ramené Euphor avec elle, comme la violence d’un orage d’été, et la nostalgie d’un temps passé dans la sérénité de l’adolescence, d’une famille et d’un tendre amour grandissant jour après jour, des responsabilités croissantes, certainement, mais qui n’impliquaient pas la mort en cas d’échec.
Elle avait été sa première petite amie, ils avaient découvert l’amour ensemble et leurs rencontres étaient devenues de plus en plus intenses au fur et à mesure que la confiance en leurs corps grandissait. Un flot de sentiments et de sensations l’avait submergé à son arrivée. Et quelques détails ressortaient dans son esprit avec un goût de mélancolie, disparue à jamais : l’odeur salée de l’océan, la chaleur du sable sur leurs peaux nues, le son des vagues qui les berçait pendant des heures après avoir fait l’amour alors qu’ils bavardaient nonchalamment sous la lumière des lunes d’Euphor, la façon dont elle le touchait avec son visage comme un chat ronronnant quand il l’étreignait.
Il se découvrit en train de s’en souvenir sans souffrance pour la première fois depuis qu’il était arrive sur Terre. Mais une partie de son esprit était occupée par son histoire, une voix murmurait à l’intérieur de lui qu’il devrait faire quelque chose pour que les événements ne prennent pas le même chemin. Il avait entendu pendant des années cette voix, bien qu’elle lui parlât moins au fur et à mesure que le temps passait, devenant presque un murmure, l’histoire d’Aphélie l’avait forcé à y penser…mais pas maintenant, son attention était focalisée sur la jeune fille et le besoin qu’elle avait de son aide.
Il y avait une barrière entre eux, ses doigts avaient glissé de sa prise plus d’une fois pendant cette journée, évitant ses regards et dans un silence aussi lourd que du plomb, qui avait jusque-là inhibé chaque geste d’affection. Il se sentait étrange, une mystérieuse interférence les empêchait de reprendre leur relation, la véritable et profonde qu’il avait toujours eue avec elle. Elle était distante, absente, ennuyée parfois. Et c’était très désorientant.
Il se glissa le long du mur, près de la porte, et se laissa tomber le long de la porte, la tête dans les mains. Il avait besoin d’Aphélie, elle était le baume de son âme, il lui semblait qu’il allait suffoquer s’il ne pouvait pas faire remonter le temps. Un amour était presque une relation symbiotique, comme c’est typique des adolescents, devenant quelque chose de beau et d’éternel s’ils avaient seulement un peu de temps. Les événements les avaient séparés, et il avait autant souffert que s’il avait perdu un membre quand elle était partie. Même s’il pouvait se souvenir des raisons exactes de ces choix douloureux, il était sûr qu’à présent, avec quelques années de plus, il aurait agi différemment, il n’aurait pas subi des événements qu’il comprenait à peine, ni l’issue finale. Il fit taire ces pensées. A présent il était là, sur Terre, et il avait d’autres problèmes à résoudre. Soudain, il réalisa à quel point il était stupide : pendant ses premières nuits ici il avait désiré une étreinte familière et gentille. Il ne la laisserait pas seule, il n’espérait pas lui faire l’amour mais au moins il voulait dormir près d’elle et la protéger contre les cauchemars avec lesquels il avait appris à vivre, douloureusement seul.
Il frappa doucement, elle ouvrit. Elle s’était déjà déshabillée et était vêtue d’une chemise de nuit que Vénusia lui avait prêtée. Elle avait plus de formes et le vêtement était étroit, les boutons laissés ouverts permettaient à son regard d’errer sur les courbes douces de ses seins.
« Tu as oublié de me dire quelque chose, Actarus ? », demanda Aphélie avec une froideur qui le frappa.
« Je…je ne peux pas dormir, alors je voudrais rester un peu avec toi, si ça ne te dérange pas… », dit-il avec un peu de honte.
« Entre… », dit-elle, l’invitant avec un mouvement de la main et un ton de voix inexpressif.

Elle atteignit la fenêtre, il s’arrêta au milieu de la pièce comme s’il y avait un mur de marbre entre eux.
« J’ai entendu dire que tu avais été blessé, que tu étais condamné à mourir, contaminé par le lasernium… », dit-elle, regardant sans voir quoi que ce soit par la fenêtre.
Actarus fronça les sourcils, il avait presque oublié cet événement, la blessure avait cicatrisé et ne lui avait jamais causé aucun souci depuis.
« Mais apparemment tu es encore vivant, tu as eu toute la chance, prince d’Euphor… »
« Que veux-tu dire, Aphélie ? », demanda-t-il, la gorge sèche.
« Ça veut dire que tu fais partie de ceux qui ont eu le destin le plus honorable, après tout. Tu as accepté l’accord de mariage avec Véga, me forçant à quitter la planète, après tout a mal tourné, la guerre a éclaté mais tu as survécu. Je suis heureuse de cela, Majesté… », dit-elle sans se retourner.
Il ne la reconnaissait pas. Il ne pouvait pas croire que c’était Aphélie qui lui parlait, il voulait regarder son visage pour savoir ce qu’elle ressentait en disant ces mots et en le blessant à ce point. Il saisit son poignet et la força à se tourner vers lui.
« Aphélie, que se passe-t-il ? J’ai besoin de savoir… », supplia-t-il, saisissant son autre poignet et amenant ses deux mains à ses lèvres, plongeant son regard dans le sien.
Les doigts de la jeune fille se tendirent, et il interpréta cela comme un geste amical, comme si elle voulait le toucher. Même son visage s’adoucit, pour un moment l’illusion que rien n’avait changé apparut entre eux et ils s’étreignirent. Le corps d’Aphélie s’amollit, elle toucha son dos mais elle craqua et sa main commença à l’empoigner, plantant ses ongles dans les muscles de son dos et le faisant pleurer sous la douleur. Il la repoussa très vite, ayant l’air surpris.
« Pourquoi ? » fut la seule chose qui put sortir de sa gorge choquée.
Il se passa quelques secondes, et elle se rua sur lui comme une bête sauvage. Il prit sans peine le dessus du combat, pesant presque le double.
Il l’arrêta par les poignets, mais Aphélie tenta de se libérer, leur faisant perdre l’équilibre, et ils finirent par tomber. Leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre, l’odeur de la jeune fille se mit à occuper chaque partie de son cerveau. Il aurait dû être furieux, à la place il se trouvait être incroyablement excité. D’une nouvelle secousse, la jeune fille essaya de se libérer, ses yeux furieux semblant l’écorcher vif. Il s’approcha d’elle avec l’intention de la calmer, mais elle se retourna et le mordit à la lèvre. Il s’écarta rapidement et épongea la plaie avec la manche de sa chemise, elle saisit l’opportunité et se leva alors qu’il faisait la même chose. Ils se regardèrent comme deux lutteurs sur un ring et Actarus fit un geste de paix en lui offrant sa main.
« Aphélie, je t’en prie, c’est moi, c’est Actarus…le prince d’Euphor est mort cette nuit-là sur notre planète et il n’y a pas de « Majesté », tout a changé à l’exception de cela : je suis le garçon que tu as aimé et cela me tue de te voir dans cet état…. »
Des larmes brûlaient ses yeux.
Aphélie haleta, prit soudain sa tête entre ses mains en laissant échapper un sanglot de souffrance, et elle s’affaissa comme un sac vide.
« Aphélie, mon Dieu, que t’arrive-t-il ? »
Actarus se précipita près d’elle, posant gentiment sa tête sur ses genoux.
Elle était humide de sueur et des grimaces la rendaient quasiment méconnaissable. Il la souleva gentiment et la déposa sur le lit, la tenant contre lui et enfouissant son visage dans ses cheveux. Leurs corps étaient secoués par des sanglots, et ils pleuraient, pleuraient d’une manière qui signifiait le partage d’un chagrin commun, aussi grand que l’univers entier.
La proximité et la chaleur de l’étreinte les calma doucement, ils s’apaisèrent par de petits gestes d’affection qui eurent l’effet d’un repas chaud après un long jeûne.
« Quel que soit ce que tu as subi, Aphélie, à présent je prendrai soin de toi… », chuchota-t-il à son oreille.
« Je me suis accrochée à tous les souvenirs que j’avais de nous, à chaque moment. J’ai survécu grâce à cela, Actarus… », répondit-elle sans lever sa tête de sa poitrine.
Le fait qu’elle se mit à le caresser comme un chat le prit par surprise, tout juste comme il se le rappelait. Il souleva son menton et la regarda avec tout l’amour dont il était capable, s’approchant d’elle, essayant de deviner ses réactions et regardant dans ses yeux, cherchant la jeune fille dont il se souvenait.
Il la reconnut pendant un instant, et cela réchauffa son cœur.
Juste un petit, mais très clair signal de bienvenue : les paupières à demi fermées, les lèvres entrouvertes, si proches de lui. Et la magie d’un petit contact timide : une légère touche de leurs nez, son souffle humide et finalement il la goûta, se frayant délicatement un chemin avec le bout de sa langue, pour se sentir accueilli dans un baiser profond qui les consuma tous deux de désir.
Elle caressa sa poitrine, devenue celle d’un homme, large et dure, il continua à apprécier le goût de sa peau, embrassa son cou fin et descendant doucement vers la poitrine. D’un geste élégant, elle ouvrit les derniers boutons de sa chemise de nuit et laissa le vêtement glisser sur ses épaules, offrant une vision complète à Actarus. Sa beauté adulte l’invitait à la toucher et il le fit avec ses mains ouvertes, puis se pencha pour l’embrasser, s’attardant sur ses seins et obtenant en réponse un grognement de plaisir. Il la regarda un moment, il adorait espionner quand son expression changeait ainsi. Aphélie était allongée sur le lit, les bras derrière la tête, et il s’arrêta pour admirer son corps qu’elle offrait totalement, sans aide aucune et si doux.
Il se sentait vivant, faisant quelque chose pour lui finalement, après ces années.
Il se pencha pour l’embrasser, s’attardant avec sa langue sur chaque courbe et errant doucement sur son ventre. Elle appuya sur sa tête, la pressant doucement sur son corps, et le rythme de sa respiration l’excita incroyablement. Chaque signal donné par le corps d’Aphélie l’invitait à aller de l’avant, mais il lui jeta un regard. Elle gardait ses yeux fermés et se mordait les lèvres d’une façon qui lui rappela quelque chose, et cela l’embrasa comme une flamme. Il fit doucement descendre l’élastique de son slip, et il sentit son parfum. Elle ouvrit les cuisses, continuant de le caresser, il s’arrêta un moment pour avoir son attention à nouveau.
« Accroche-toi… », dit-il, souriant doucement et il retourna immédiatement, heureux de lui donner un plaisir intense en serrant ses fesses dans ses mains.
Il était si excité qu’il se consumait. Il s’agenouilla sur le lit et se débarrassa de ses vêtements, alors que la jeune fille l’observait attentivement. Elle s’agenouilla devant lui et commença à le caresser doucement. Le corps d’Actarus avait changé, bien que presque toutes les choses qu’elle aimait soient restées identique : la façon étrange qu’il avait de pencher la tête sur le côté quand il la regardait dans les yeux, d’une couleur telle qu’elle aurait pu s’y perdre, ses cheveux en boucles épaisses reposant sur ses épaules. Il était un homme, et un homme très séduisant.
Elle mit sa main sur lui pour sentir son excitation, et, l’ôtant, elle réalisa ce qu’il voulait. Actarus la souleva pour l’allonger doucement sur le lit et il se coucha sur elle. Leurs intimités se touchèrent et elle ouvrit à nouveau les cuisses, relevant son bassin, les yeux fermés dans une invitation. Actarus savoura ce moment, puis se perdit lui-même alors qu’il entrait doucement en elle, puis ils s’embrassèrent, restant sur l’instant pour savourer leur union comme un cadeau que chacun faisait à l’autre. Actarus commença à bouger doucement, sentant le plaisir de la jeune fille qui étendit ses bras derrière sa tête, l’invitant à embrasser son cou et sa poitrine.
Elle commença également à mener le rythme de la danse, appuyant sur son dos pour être sûre qu’il adhère complètement à son corps. Actarus voulait que ce temps se prolonge autant que faire se pouvait, ainsi que le sentiment d’être si près du plaisir extrême : une demi rotation, il se pencha en arrière contre le bois de lit et l’assit sur lui. Aphélie se déchaîna, sentant ses formes masculines à l’intérieur d’elle-même : elle avait maintenant le contrôle total. Elle sentit les mains fortes d’Actarus tenir fermement ses fesses et elle put faire ce qu’elle aimait le plus : embrasser son cou et se perdre dans son odeur, étreindre sa poitrine durcie par le mouvement et l’excitation.
Actarus était totalement pris dans les sensations que son corps lui donnait et remarqua à peine qu’il commençait à souffrir. Aphélie avait à nouveau planté ses ongles dans sa poitrine, mais la brûlure se mélangea avec le plaisir, l’un devenant une exaltation pour l’autre.
Il ouvrit ses yeux pour profiter de cette vision : Aphélie, arquant son dos, arriva à l’acmé du plaisir, ensuite il pressa encore ses fesses et la suivit dans un gémissement étouffé. Il resta allongé sur le lit, ouvrit ses yeux et la sensation douloureuse devint définie. Il regarda aussi étonné qu’Aphélie les blessures sur sa poitrine.
Aphélie éclata en sanglots.
« Actarus, pardonne-moi, je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être que j’ai besoin de temps, peut-être… »
« Les mots sont inutiles, il n’y a aucun besoin de dire quoi que ce soit puisque je sais déjà tout… », dit Actarus en embrassant son front.
« Je suis passé par le même enfer mais je jure que ce sera plus facile pour toi puisque je serai là, près de toi… »
Un sourire qui les réchauffa tous deux, et la fatigue d’un jour difficile prit le dessus. Ils s’allongèrent, les yeux dans les yeux. Actarus écarta une boucle de cheveux de son front alors que leurs jambes s’entremêlaient.
Ce garçon avait toujours signifié tout pour elle. Elle était partie d’Euphor avec le sentiment de quelque chose d’irrésolu et quand elle avait entendu parler de Végalia elle avait dû se battre avec elle-même et prier que cela ne devienne pas du ressentiment. Elle avait essayé de blâmer quelqu’un, les souverains d’Euphor, la politique, le lasernium et Goldorak, ceci pour garder intact ce qu’elle ressentait pour Actarus. Alors qu’il caressait doucement son côté et qu’elle le voyait fermer les yeux, vaincu par la fatigue, elle regarda son visage, sentant la chaleur de ses bras qui entouraient son corps.
La chaleur.
La chaleur de ces mains ouvertes touchant sa poitrine, si différentes des doigts glacés qui l’avaient explorée sans son consentement, des regards pleins de chaleur cherchant le contact, si différents des expressions obscènes de ceux qui l’avaient utilisée pour leur propre plaisir, la chaleur des mots susurrés à l’oreille, si différents des insultes données par les personnes qui avaient abusé d’elle.
« Non Actarus, tu ne sais pas, tu ne sais rien… », murmura-t-elle sans être entendue.
Accepter tout cela sans se rebeller et sans devenir folle avait été la clé de sa survie. Mais combien cela lui avait-il coûté ? S’abandonner elle-même et devenir différente, se sentir, pour une seconde, soulagée quand son frère avait pris sa place. Une douleur dans sa tête, et elle esquiva de nouveau. Ne pas se reconnaître elle-même comme étant assujettie à un sentiment de haine lui semblait étrange, mais quelqu’un avait mis cela violemment en elle avec la laideur et l’injustice. Les sentiments de haine qui pouvaient se trouver en beaucoup d’Euphoriens, tout comme leurs yeux, accusaient Actarus de fautes si graves que ce n’était même pas concevable. La douleur devenait insupportable qu’Aphélie se leva en essayant de ne faire aucun bruit, s’asseyant sur le lit, la tête dans les mains.
Du calme, de la patience…elle devait avoir un peu de patience et elle pourrait remplir sa mission pour venger son frère. Mais elle devait atteindre Goldorak : frapper le traître n’était pas assez, elle devait même détruire Dieu. Une nouvelle morsure à ses tempes devint une incontrôlable douleur, et elle se tourna vers Actarus qui dormait sans avoir la moindre idée de son tourment. Elle aurait pu le tuer à ce moment, il était sans défense, son thorax et son ventre disponibles…mais elle ne le fit pas.

Il s’éveilla juste avant l’aube. Les yeux couleur lilas d’Aphélie le regardaient depuis un moment. Il l’embrassa, caressant son visage, et s’habilla rapidement, puis il se glissa hors de la chambre. Il voulait que personne ne sache qu’ils avaient passé la nuit ensemble, il ne voulait pas blesser Vénusia.


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Edited by isotta72 - 11/10/2010, 10:35
 
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isotta72
view post Posted on 11/10/2010, 09:30     +1   -1




Sorry for my poor English...I hope that it's enough to understand the meaning of the story.
This fiction is part of the forum project "Fleed Chronicles", and it will be probably used as introduction of the project.

He you can find all the material already created for the project:

Fan art of Fleed Chronicles:

https://gonagai.forumfree.it/?f=8964169


Fan Fictions of Fleed Chronicles:

https://gonagai.forumfree.it/?f=8964170


June 2010, any place..

"I have got it! The reflexes are still good.. " he thinks, feeling the hum coming from the closed fist
"and I'm still the same .. "
he opens his hand making the insect free.

Hikaru in the distance turns and smiles at him, he returns with a nod. She 's still beautiful, her hair shorter, the signs of expression on her face. He looks younger than her now. It’s undeniable: biorhythms are different and fleedians live on average much more than terrestrians.
But this question wasn’t important since now.
An untimely death, this was believed to be his fate for so long, then the salvation, Vega was won and he came back on Fleed, where the alien was no longer alien.

Everything should have ended in that moment, with the ending theme.

However, Hikaru can be both mother and energetic organizer of the farm, or a beautiful Queen or even a brilliant scientist, but now she is next to him, to give him back a bit of humanity, a little normality.
Yes, because if thirty years ago he was the hero who children loved, now he is the hero who appeals to adults, or rather, the little group of rebel children that now have become adults.
And for which to be a hero it is not enough to destroy the monsters Vega.
Those children have learned that monsters cannot be destroied: to be a hero, you have to grow, live and fight remaining yourself, despite the monsters.

The rocking chair on which he seats creaks, it fells the time.
Thirty years are always thirty years, things have changed.. everything was destined to end there, with a small army of disappointed spectators and Maria in tears at his back, while a ghost planet was sighted on the horizon ..
Millions of widgets sold, 45 records in the top of the charts, everybody happy. A chapter closed, the world moves on, tastes change and it’s right like this.
Then the unexpected happens.
..He smiles to himself ..
Those children have grown up by pretending to forget, but all at once they decided to send their conventions to hell. The passion of the child can follow you, and grow with you, without becoming ridiculous.

A slight touch of pride: with all that is available, those crazy people had to remember him and some of his friends…maybe they find in them things that you can’t find elsewhere.

Recounts what he lived, thanks to their expressions.
Someone gave voice to what had been before, and he can only be grateful: the story of an entire race, reduced to a few frames, just to make him a sad and melancholy hero ..
his world finally have real life, volume, texture and he has to admit that they have come close, to imagine what really happened.
Someone had fun with him, but always with great respect.
Someone else instead gave voice to what must have happened after, shaping and throwing inside that container that is the boy who becomes an adult, the hero they would have liked to see.
And it doesn’t matter if to become hero means to become the King of the world that he is rebuilding, while continuing to fight, or being able to lead a normal life on the farm, finally learning to love .. really this does not matter. He is all these things put together, now.

He hears those notes in the background: it is his daughter, she plays better than him now. They discussed for half a day about his pants with fringe, swept up somewhere and that she wanted to quit and throw in a bag .. thank goodness she can’t put her hands on his fight dress!

On the other hand everything can still be used .. look what these crazy people are up thirty years later .. it is not really good to throw anything away, it could become useful to them .. and he hopes that this will last for long, that they will remember about him for long..

He goes into the house, turns on the router, and connects: his son is a smart boy and taught him how to browse the forum hiding behind a Bot .. On the other hand he can not register ..
all the nicknames he likes are already fully booked .. and then, how would he present himself?

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